2022 - chronique d'un lundi

21 Mars 2022 - 18:07

Lundi 28 janvier 2019

***** Lever 7 h 00.

Je boucle ma valise à 7 h 30. J’ai vingt minutes d’avance.

Quand je me lève tôt, j’ai toujours de l’avance de peur de ne pas en avoir.

***** 8 h 00

Le bus B est à l’heure. Erreur, j’aurais dû attendre le 5 dont le circuit est plus court. Sachant que son parcours n’est pas impacté par les travaux.

***** 8 h 40

Arrivée à la gare avec 14 minutes d’avance. C’est réussi jusque là. Même le train est en avance. La rame de wagons est tout de même inversée. Arrivée à Saint-Lazare à l’heure.

Tout baigne.

Métro, correspondance, marche à pied vers l’hôtel, chambre libre avant 14 h 00.

Tout continue de baigner.

Je me restaure d’un burger rue Rambuteau, le meilleur du genre à Paris. 13h30, je consulte sur le smartphone l’heure d’ouverture du musée du judaïsme. Fermé le lundi.

Ça ne baigne plus.

La BNF ouvre à 14h00. La sortie Olympiades est fermée, escalator interdit. L’escalier conduisant vers l’extérieur a tellement de marches que l’on n’a pas envie de les compter. Ni celles qui nous entraînent vers l’entrée de la bibliothèque. Contrôles divers.

Tout va bien.

Se procurer le ticket d’entrée. Pas de réduction, nous sommes en France. Les expos, ce n’est pas le lundi, seulement à partir de mardi. Retour en arrière, remontée des escaliers. Descente des escaliers, direction retour.

***** 15h 00

Je passe une heure dans une boutique de photos pour confirmer le rendez-vous du mardi matin pour Rungis. Retour dans la rue, direction Beaubourg. Sur le trajet, j’échange quelques mots avec un noir encombré par une dizaine de chiens. Je lui demande si c’est lui qui garde les chiens ou si ce sont  les chiens qui le gardent… Le soleil joue de temps en temps avec les nuages. Il ne les perce pas car il ne pleut pas.

***** 17 h 00

Beaubourg, deux expos m’intéressent, photographie « arme de class » et visite guidée gratuite de l’expo organisée autour de « l’arabe du futur » de Riad Sattouf. Sur le chemin vers l’hôtel, je m’arrête chez l’arabe du présent.

***** 20 h0 0

Je mange. Douché, je me couche à 21 h 00. C’est tôt. Moi qui ai l’habitude d’éteindre vers minuit ! Mais j’ai un rendez-vous fixé à Trocadéro à 1h00 du matin, le mardi. J’ai prévu de me lever à minuit. J’ai programmé une alarme à 23h59. C’est encore lundi. Réveillé par un appel téléphonique provenant d’une des chambres de l’hôtel. Les échanges se font en espagnol. Maudit téléphone portable. Je consulte ma montre, il est 23h55. J’ai quatre minutes d’avance. Je me lève.

Bientôt/vivement mardi !

Patrice Monchy, le 30 janvier 2019